vendredi 9 mars 2012

Bernard Werber

Bernard Werber est un célèbre auteur, qui arrive à mélanger science, philosophie, religion et histoire avec brio. Résultat : Une collection de livres écrit avec humour et des vérités scientifiques ou historiques plus extraordinaires les unes que les autres...


Né le 18 septembre 1961, le jeune Bernard Werber développe très rapidement des dons pour le dessin, mais se tournera finalement vers l'écriture. Il écrit sa première nouvelle en 1968, a l'âge de sept ans, et en écrira trois autres dans les années qui suivent. En 1978, Il crée un journal de lycée un peu spécial : constitué en majorité de bandes dessinées, il est aussi pourvu d'échantillons de parfums, et contient des conseils de musiques à écouter en même temps, afin d'accéder a un harmonie oeil-nez-oreille ! C'est en écrivant un article sur les fourmis qu'il se rendit compte du potentiel du sujet et commença un traité un peu plus long. En 1979, le bac en poche, il entame des études de droits. C'est à cette pèriode qu'il commence à envisager d'écrire des romans... 


En 1980, il étudie la criminologie, et en 1982 enchaîne avec des études de journalisme. En 1983, il gagne le prix du meilleur jeune reporter, ce qui lui permet de faire un reportage en Afrique, où il put observer des colonies de fourmis. Pendant sept ans, il est journaliste scientifique au "Nouvel Observateur", mais il finit par perdre son emploi. Il en profite alors pour apprendre le métier de scénariste de cinéma...


En mars 1991 sort "Les Fourmis", et en 1992 "Le Jour des Fourmis", qui traite du même sujet, mais plus du genre d'un polar. Dés lors, il ne s'arrête plus d'écrire. En 1993 parait " l'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu" un mélange de légendes, de découvertes scientifiques ou historiques et de pensées philosophiques; en 1994 "Les Thanatonautes", où deux héros s'interrogent sur la vie après la mort; en 1995 " La Révolution des Fourmis", qui est une recherche d'une révolution non violente; en 1997 " Le Livre des voyages" qui traite de psychanalyse et d'auto-hypnose. En 1998, en même tenps que son livre " Le Père de nos Pères", est édité un Bd, Exit, un jeu sur les fourmis et il tourne son premier court-métrage "La Reine de Nacre"; en 2000, "L'Empire des Anges" où nous retrouvons nos thanatonautes qui, devenus des anges, tentent d'aider les humains a devenir meilleur; en 2001 " L'Ultime Secret", un polar qui se termine sur une découverte scientifique stupéfiante; en 2003 " Nos Amis les Humains", qui sera adaptée au théâtre l'année d'après; en 2004 " Nous les Dieux" et sa suite, " Le Souffle des Dieux" l'an suivant, en même tant que la parution de la BD " Les Enfants d'Eve". En 2005, il se rend en Russie pour rencontrer ses fans et reçoit une plaque commémorative, en  même tant que son roman " Le Papillon des Etoiles" est publié. En 2007, son film " Nos Amis les Terriens", qui parle de nous du point de vue des extra-terrestres sort au cinéma, ainsi que le dernier volume de la trilogie des Dieux, "Le Mystère des Dieux". En 2008, il retourne en Russie afin de tenir sa plus grande conférence, et publie " Le Paradis sur Mesure". En 2009 parait "la Nouvelle Encyclopédie du Savoir relatif et absolu" et " Le Miroir de Cassandre", tandis que Bernard Werber entame une tournée en Asie afin de rencontrer ses fans...  


samedi 24 septembre 2011

Stylos démoniaques : Histoires à deux

Lors des cours où nous nous ennuyons, ils nous arrivent parfois d’inventer des jeux pour nous occuper, et notamment les histoires à deux.

Le principe est simple : deux personnes écrivent une histoire en se partageant les parties du schéma narratif (présentation personnage - présentation du lieu - élément perturbateur – actions, autant que vous voulez – dénouement - fin) et écrient le début du paragraphe suivant, mais sans regarder ce qu’à écrit l’autre. Cela donne des choses assez spéciales…. Voici unes de nos premières histoires :

Il était une fois, il y a bien longtemps, vivait une petite créature du nom de Toupette. Sa tête était ronde comme une orange, mais de couleur bleue, et dotée d’une grande touffe violette sur le dessus. Elle était juchée sur deux petites jambes maigres, et elle avait aussi deux petits bras tout aussi maigres.

Elle se trouvait dans une prairie plantée d’arbres rouges et jaunes portant des fruits multicolores. Elle se répétait pour une énième fois à quel point cet endroit était agréable et qu’elle était bien chanceuse de l’avoir trouvé.

Lorsque soudain surgit de derrière les buissons une grande bête noir aux crocs acérés et aux yeux rouges. Toupette la fixa un instant des grands yeux orange et comprit que la créature était prête à la tuer. Elle commença à reculer, quand la bête lui sauta dessus.

Mais non, il lui bondit dessus (  ce n’est pas ce qu’il vient de faire !?! )  en criant « Yiiiiiiiiiihaaaaaaaaa ! » C’était un long cri strident. C’était un cri tout simplement horrible. C’était probablement son cri de guerre. Toupette se demanda si elle retrouverait jamais son ouïe,

Quand soudain elle tomba dans un trou profond (  mais qu’est-ce qu’il fait là !!!), et se retrouva dans une grotte sombre. Elle se releva, le cœur battant, et entreprit de suivre le couloir qui s’ouvrait devant elle. Après avoir marché pendant quelques temps, elle vit, loin devant elle, une petite lumière rouge. Elle accéléra le pas.
C’est alors que l’élément perturbateur (  on ne savait même pas qu’il était là ) disparut, pouf !, comme ça !

Toupette était hébétée, mais elle finit par hausser les épaules et rentra chez elle, et elle y vécut heureuse jusqu’à la fin de sa vie. (  un peu nulle comme histoire, non ?)

dimanche 7 août 2011

Stylos démoniaques : perles d'écrivains...


Personne n'est parfait, tout le monde le sait. Même les écrivains font des fautes; comme quoi, eux aussi sont humains... À moins qu'ils ne le fassent exprès, ou qu'ils aient une version, comment dire... quelque peu déformée du monde et de ce qui y vit. 
Quoiqu'il en soit, les citations qui suivent valent le coup d'oeil ! (Evidemment, toutes les remarques en italiques sont à prendre au second degré, ce ne sont pas des critiques. Tout a été trouvé sur internet ou collectionné au fil des lectures. Bon, d'accord, la plupart vient d'internet.)


"Victorine continua sa lecture les yeux fermés"  (Perso, je trouve ça très fort de sa part, surtout sans chandelles...) Edmond ABOUT, dans Les Mariages de Paris."

Il l'atteignit si furieusement de son poignard qu'il le manqua" Honoré de BALZAC, dans La femme de trente ans.

"[La femme de chambre] lui cria deux mots à voix basse" (Je suppose que c'est une qualité de savoir faire ça : au moins elle est discrète !) Honoré de BALZAC, dans La Muse du département.

"La Delaware coule parallèlement à la rue qui suit son bord." (Ce qui paraît logique.) François-René CHATEAUBRIAND, dans Voyage en Amérique.

"Ah ! dit Don Manoël en portugais" (Jusque là, j'ai toujours cru que l'onomatopée "Ah" était universelle. Apparemment, non.)  Alexandre DUMAS, dans Le Collier de la reine.

 "Vous êtes, dit Colbert, aussi spirituel que Monsieur de Voltaire" (Sachant que Colbert est mort (1683)  avant que Voltaire ne naisse (en 1694) on peut croire que Colbert savait prédire le future... ou que l'auteur s'est trompé.) Alexandre DUMAS, dans Le Vicomte de Bragelonne.


"Les mousquetaires galopent dans des champs de pommes de terre et un personnage qui tenait serré entre les dents un mouchoir contenant un bébé s'élance en criant : "Place à l'enfant de la morte !" Alexandre DUMAS père (nous n'avons pas le titre du livre d'où ce passage est tiré :s).

"On avait marché onze heures, ce qui, avec les deux heures de repos laissées en quatre fois aux chevaux pour manger l’avoine et souffler, faisait quatorze." (Petit problème mathématique, là.) Guy de MAUPASSANT, dans Boule de suif.


 "La main de cet homme était froide comme celle d’un serpent" (Je ne savais pas que les serpents avaient des mains. Ils ont du subir une mutation génétique depuis l'écriture de Rocambole.) Pierre Alexis de PONSON DU TERRAIL, dans Rocambole.

"Il avait un pantalon de velours et un gilet de la même couleur." Pierre Alexis de PONSON DU TERRAIL, dans Rocambole.

"Le vieux gentilhomme se promenait tout seul dans son parc les mains derrière le dos en lisant son journal." (Impressionant !) Pierre Alexis de PONSON DE TERRAIL.

"Enfin, mettant la main devant les yeux comme les oiseaux qui se rassurent." Prosper MERIMEE, dans Colomba.

"Ces belles qui, toujours sages, couraient les champs sur leur palefroi et mouraient à quatre-vingts ans, tout aussi vierges que leurs mères..." (J'ai du mal à comprendre que ces mères vierges aient pu avoir des filles, mais bon.) Traduction de Don Quichotte.

"Puis, c’était un capitaine, le bras gauche arraché, le flanc droit percé jusqu’à la cuisse, étalé sur le ventre, qui se traînait sur les coudes." Émile ZOLA, dans La débâcle, chapitre 7.

"Le perroquet dit en roulant terriblement les R : Ah le cochon ! Ah le cochon !" (Dommage que le traducteur n'ait pas pensé à choisir "porc" au lieu de "cochon". -_-) Traduction d'un roman policier danois.

"D’une main il ouvrit la porte et de l’autre il cria : Vive la République !" Auteur malheureusement inconnu.

Et comme il n'y a pas que les écrivains ^.^ :

"The problem with the French is that they don't have a word for entrepreneur." Ce qui veut dire, en français "Le problème avec les français c'est qu'ils n'ont pas de mot pour entrepreneur." George W. BUSH, pendant sa discussion avec le premier ministre anglais Tony BLAIR sur le déclin économique français.

Vous pouvez trouver beaucoup d'autres citations du même genre dans les livres Perles de la littératuretome 1 et tome 2. Si vous en connaissez d'autres, n'hésitez pas à les partager...

samedi 30 juillet 2011

Avis : Arthur

Kevin Crossley-Holland, l'auteur d'Arthur.
Arthur. L'histoire d'un jeune page, qui à travers le journal de sa vie, nous raconte toutes les traditions et le mode de  vie des chevaliers du Sud de l'Angleterre. Mais le livre nous parle aussi d'une curieuse pierre prophétique, dans laquelle le personnage principal découvre l'histoire d'un autre Arthur, qui a vécu très longtemps avant lui... (Vous l'aurez compris, c'est du roi Arthur qu'il s'agit !) Au fil de l'histoire il découvrira aussi que leurs vies sont curieusement semblables...



Cette trilogie est (de notre point de vue) passionnante, car on découvre que les jeunes du Moyen Age connaissaient les mêmes émotions, les mêmes problèmes que nous, ados du 21ème siècle, et les nombreuses descriptions de lieux et d’actions sont très bien écrites,  on tremble, on s’insurge, on s’émerveille, bref on entre dans l’histoire. D’un autre côté, certaines fois, on aimerait que quelques détails ne soient pas aussi… explicites. Avis aux amateurs de tortures !

L’histoire est bien tournée, on peut y croire, surtout grâce aux lieux qui existent, pour la plupart réellement, même si la présence de la magie nuance tout.

La trilogie est disponible dans le monde entier, donc, j’imagine qu’on peut le trouver dans n’importe quelle librairie de n’importe quel coin paumé. =) (Ouf !?) Les trois tomes sont sortis en France.


vendredi 22 juillet 2011

Stylos démoniaques : Le plus beau jour de ma vie


Pendant trois longues années, nous avons souffert le martyre, lors des entraînements,des rassemblements pour trouver une stratégie. Nous avons luttés avec courage, ne reculant devant rien ; mais hélas, nous étions toujours battus. Nous revenions toujours chez nous, sales, moulus, et complètement démoralisés. Mais nous reprenions courage, et continuions  à nous entraîner. Enfin après trois ans de dure labeur, nos efforts furent enfin récompensés. Nous avions peine à croire que nous l'avions remportés, que nous avions vaincus les autres, que notre formation en tant qu'équipe était la plus puissante. Lors de la remise, nous nous sommes précipités, hurlant à tue-tête, sautant dans tous les sens, tout en tenant dans nos mains moites l'objet de nos convoitises.
Nous venions de remporter le tournoi de football du collège.


samedi 16 juillet 2011

Stylos démoniaques : lettre d'amour

Il y a quelques temps nous avons essayé d'écrire une lettre d'amour. Malgré tous nos efforts, le résultat est plutôt... risible. Il y a une ou deux phrases qui sont relativement bien écrites et (plus ou moins) romantiques mais le reste est juste ridicule. Voyez plutôt : 


Monsieur xxxxx adoré,

Je vous aime.
Vous êtes beau, vous êtes fort et je vous aime, je vous adore. Je ne peux rester loin de vous plus longtemps. Lorsque je vous voie, mon coeur bat plus vite, et lorsque vous n'êtes pas là, je suis triste. (Pour l'instant, ça reste correct... Enfin, ça dépend de ce qui est considéré comme "correct"... -_- )
Je vous aime, je ne peux me passer de vous plus longtemps, vous êtes ma drogue.
Vous êtes la musique de ma vie, l'encre de mes pensées, la beauté de mon âme. ( ÇA, c'est trop beau, non ?!)
Si je devais choisir entre vous et ma vie, je vous choisirais vous car vous êtes ma vie. (Remarquez le fait que les deux parties de cette (magnifique et admirable) phrase contiennent douze pieds chacune...) 
Si mon coeur était une énigme, vous en seriez la clé.
Si ma vie était un oiseau enfermé dans une cage, vous seriez celui qui le posséderai.
Si vous étiez perdu au milieu de la foule, je vous y retrouverai les yeux bandés. (Là, par contre, vous pouvez admirez une nette dégénération...)
Si vous étiez une oeuvre d'art, je m'empresserai de l'acheter, peu importe le prix.
Si vous étiez un stylo, votre présence m'inspirerait... un best-steller ! ( petit clin d'oeil à multibear !)
Si vous étiez un cheval, je vous dompterai, et si vous étiez un cheval à la retraite, je m'occuperai de vous jusqu'à la fin de votre vie, qui serait aussi la mienne. ( Ça, je crois que c'est la plus nulle.)
Si vous étiez un esclave, je vous affranchirai.
Si vous étiez une tirelire, je gagnerai autant d'argent que possible pour pouvoir vous remplir. (Celle-ci n'est pas mal non plus, avouez que vous n'y auriez jamais pensé...)
Si vous étiez un uniforme, je deviendrai commandant pour pouvoir vous porter.
Si vous étiez un mouchoir, je voudrais être enrhumé toute l'année. (Ah non, pardon, c'est celle-là la plus nulle !! Sérieusement, ça mérite un prix, vous ne trouvez pas ??)
Si vous étiez un vampire, je voudrais mourir exsangue. (Traduction du langage soutenu au langage courant : exsangue veut dire sans sang. Cette phrase est une petite allusion à Twilight... )
Et, enfin, (tenez bon, c'est presque fini !!!) si vous n'existiez pas, je ne serais qu'une ombre.

Une admiratrice enflammée... (surtout idiote, vous ne trouvez pas ???)



samedi 9 juillet 2011

Avis : Magyk



Angie Sage, l'auteur. Photo tirée du site de la fnac.

Magyk. L'histoire d'un apprenti sorcier hors du commun (extraordinaire, en fait), d'une princesse inattendue, de leurs frères, d'un dragon et de leurs ennemis, tout cela traité avec (un peu d') humour... 

Cette série est agréable à lire : les personnages sont vraiment humains et le scénario, bien que parfois un peu improbable, est original et donne envie de garder le livre à portée de main, au cas où... 
Le cadre où prennent place toutes les aventures est dépaysant mais pas trop : il n'y a pas une multitude de mots inventés à ingurgiter pour comprendre l'histoire, ce qui est reposant. 
Il y a juste assez de "magyk", mais celle-ci n'est pas présente au point où tous les problèmes des protagonistes disparaissent grâce à elle (heureusement...). Là encore le vocabulaire utilisé pour définir les sorts est assez compréhensible, cependant il y a quelques détails sur l'utilisation de ces derniers qui sont un peu compliqués à comprendre, mais, passé le premier tome tout est assimilé... Et ce n'est de toute façon pas handicapant !
Les couvertures sont aussi très agréables : elles représentent différents objets qui prennent une place importante dans le livre et que l'on découvre au fur et à mesure ! (Très divertissant.)
A la fin des livres, on trouve toute une partie sur les personnages secondaires du tome où on découvre comment ils sont arrivés à jouer leur rôle dans le livre : leur histoire, les détails pas toujours importants... Original ! :-)

D'un autre côté les tournures de phrase sont parfois un peu maladroites (auxiliaires mal choisis...), même si ce problème semble s'estomper au fur et à mesure des livres... Donc, si vous en avez la possibilité, peut-être vaut-il mieux lire les livres directement en anglais !
On se demande aussi pourquoi les mots en rapport avec la "magyk"  sont  mis en gras : ça ne fait pas vraiment avancer l'histoire...
Et, dernier (tout) petit défaut, le premier tome comporte quelques fautes de frappe, mais peut-être ont-elles été enlevées lorsque le livre a été ré-édité en version poche ? À voir...

Le bilan est tout de même nettement positif, nous n'avons qu'un conseil : si vous aimez les livres qui mettent en scène la magie et les personnages qui l'exercent, les héros qui tombent dans le côté quelque peu "obscur" de la force... Lisez Magyk ! Et, si c'est déjà fait, nous sommes curieuses d'avoir votre avis...

Les livres sont disponibles dans toutes (bonnes) librairies, et vous pouvez trouver la version anglaise ici ! 

Vous pouvez également visiter le site officiel (attention à la petite musique...) où vous pouvez trouver un certain nombre (voir un nombre certain) d'informations sur l'auteur, mais pas seulement. Il existe aussi un blog officiel (en anglais, malheureusement - ou pas).

La série prévoit sept livres, dont six sont déjà sortis en France. L'auteur est Angie Sage, qui a également écrit la série Araminta Spookie, que nous n'avons - malheureusement - pas lu (honte sur nous !). À découvrir !