dimanche 7 août 2011

Stylos démoniaques : perles d'écrivains...


Personne n'est parfait, tout le monde le sait. Même les écrivains font des fautes; comme quoi, eux aussi sont humains... À moins qu'ils ne le fassent exprès, ou qu'ils aient une version, comment dire... quelque peu déformée du monde et de ce qui y vit. 
Quoiqu'il en soit, les citations qui suivent valent le coup d'oeil ! (Evidemment, toutes les remarques en italiques sont à prendre au second degré, ce ne sont pas des critiques. Tout a été trouvé sur internet ou collectionné au fil des lectures. Bon, d'accord, la plupart vient d'internet.)


"Victorine continua sa lecture les yeux fermés"  (Perso, je trouve ça très fort de sa part, surtout sans chandelles...) Edmond ABOUT, dans Les Mariages de Paris."

Il l'atteignit si furieusement de son poignard qu'il le manqua" Honoré de BALZAC, dans La femme de trente ans.

"[La femme de chambre] lui cria deux mots à voix basse" (Je suppose que c'est une qualité de savoir faire ça : au moins elle est discrète !) Honoré de BALZAC, dans La Muse du département.

"La Delaware coule parallèlement à la rue qui suit son bord." (Ce qui paraît logique.) François-René CHATEAUBRIAND, dans Voyage en Amérique.

"Ah ! dit Don Manoël en portugais" (Jusque là, j'ai toujours cru que l'onomatopée "Ah" était universelle. Apparemment, non.)  Alexandre DUMAS, dans Le Collier de la reine.

 "Vous êtes, dit Colbert, aussi spirituel que Monsieur de Voltaire" (Sachant que Colbert est mort (1683)  avant que Voltaire ne naisse (en 1694) on peut croire que Colbert savait prédire le future... ou que l'auteur s'est trompé.) Alexandre DUMAS, dans Le Vicomte de Bragelonne.


"Les mousquetaires galopent dans des champs de pommes de terre et un personnage qui tenait serré entre les dents un mouchoir contenant un bébé s'élance en criant : "Place à l'enfant de la morte !" Alexandre DUMAS père (nous n'avons pas le titre du livre d'où ce passage est tiré :s).

"On avait marché onze heures, ce qui, avec les deux heures de repos laissées en quatre fois aux chevaux pour manger l’avoine et souffler, faisait quatorze." (Petit problème mathématique, là.) Guy de MAUPASSANT, dans Boule de suif.


 "La main de cet homme était froide comme celle d’un serpent" (Je ne savais pas que les serpents avaient des mains. Ils ont du subir une mutation génétique depuis l'écriture de Rocambole.) Pierre Alexis de PONSON DU TERRAIL, dans Rocambole.

"Il avait un pantalon de velours et un gilet de la même couleur." Pierre Alexis de PONSON DU TERRAIL, dans Rocambole.

"Le vieux gentilhomme se promenait tout seul dans son parc les mains derrière le dos en lisant son journal." (Impressionant !) Pierre Alexis de PONSON DE TERRAIL.

"Enfin, mettant la main devant les yeux comme les oiseaux qui se rassurent." Prosper MERIMEE, dans Colomba.

"Ces belles qui, toujours sages, couraient les champs sur leur palefroi et mouraient à quatre-vingts ans, tout aussi vierges que leurs mères..." (J'ai du mal à comprendre que ces mères vierges aient pu avoir des filles, mais bon.) Traduction de Don Quichotte.

"Puis, c’était un capitaine, le bras gauche arraché, le flanc droit percé jusqu’à la cuisse, étalé sur le ventre, qui se traînait sur les coudes." Émile ZOLA, dans La débâcle, chapitre 7.

"Le perroquet dit en roulant terriblement les R : Ah le cochon ! Ah le cochon !" (Dommage que le traducteur n'ait pas pensé à choisir "porc" au lieu de "cochon". -_-) Traduction d'un roman policier danois.

"D’une main il ouvrit la porte et de l’autre il cria : Vive la République !" Auteur malheureusement inconnu.

Et comme il n'y a pas que les écrivains ^.^ :

"The problem with the French is that they don't have a word for entrepreneur." Ce qui veut dire, en français "Le problème avec les français c'est qu'ils n'ont pas de mot pour entrepreneur." George W. BUSH, pendant sa discussion avec le premier ministre anglais Tony BLAIR sur le déclin économique français.

Vous pouvez trouver beaucoup d'autres citations du même genre dans les livres Perles de la littératuretome 1 et tome 2. Si vous en connaissez d'autres, n'hésitez pas à les partager...

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